Les origines musicales
 
Avant même de réfléchir à la mise en scène et à la manière de rendre crédible sur scène la fabuleuse histoire du Roi Lion, Julie Taymore s’est dans un premier temps tout entière consacrée à la musique et aux chansons.
En effet, si son projet de comédie musicale repose bien évidement sur le premier Roi Lion des studios Disney, il doit aussi beaucoup à l’album "Rythm of the Pridelands", sans lequel il n’aurait assurément jamais vu le jour.

"Rythm of the Pridelands" est un ainsi recueil de chansons inspirées du premier film. Certains de ses titres sont ensuite, plus ou moins, repris et adaptés dans les deux suites du Grand Classique. "He lives in You" fait, par exemple, l’ouverture du (Le) Roi Lion 2 tandis que  "Warthog Rhapsody", réécrite, devient, lui, "C’est ce que je veux" dans Le Roi Lion 3. Je cite ce deuxième morceaux parce que, pour le coup, j’en suis l’interprète exceptionnel !
Plus encore que les films, c’est donc, à l’évidence, la Comédie Musicale qui profite le plus de l’album évènement en y  piochant une bonne partie de ses sonorités et chansons.

Pourtant, l’héritage des seuls « Roi Lion » et « Rythm of the Pridelands » ne suffit pas à lui seul à une adaptation des aventures de Simba sur les planches digne de ce nom. Aussi, pour parfaire la matière, Elton John et Tim Rice sont de nouveau sollicités et réunis pour écrire trois nouvelles chansons spécialement pour le show.
Comme au bon vieux temps du film originel, les deux artistes font des merveilles et livrent avec finesse :
• "The morning report" (Le Rapport du matin)
A noter, cette chanson est tellement crédible qu’elle est intégrée quelques années plus tard dans le premier film, pour sa version intégrale lors de sa sortie en DVD.
• "Chow down"
• "The madness of King Scar"

Restent donc à trouver les musiques et chants additionnels nécessaires au spectacle. Les sept morceaux  finalement retenus sont l’œuvre collective de Julie Taymor, Lebo M, Mark Mancina, Hans Zimmer et Jay Rifkin.

Tout ça pour dire que le monde est quand même mal fait puisqu’au final je n’ai droit qu’à pousser, une seule fois et demi, la chansonnette dans le show ! Les auteurs ont du craindre que j’écraserai tous les autres artistes par mon talent incommensurable si je devais être plus présent.  Faut se rendre à l’évidence : ils ont pas tort !!!